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Le petit musée de Lay-Saint-Christophe

C’est dans un site à la longue histoire que l’on découvre les scènes de la vie de Lay-Saint-Christophe et des villages environnants, du WVIIIème siècle aux années cinquante. Pendant des décennies, Jean-Edouard, enfant du village, artisan menuisier et 1er adjoint au Maire, à chiné et accumulé des objets qui font aujourd’hui la richesse de ce musée. Nostalgie pour certains, découverte et étonnement pour les plus jeunes.

 

Que regarde-t-il ? A quoi pense-t-il ? Pourquoi s’est-il immobilisé, accoudé à un arbre ?

Le maître céramiste Christian Leclercq, meilleur ouvrier de France, perpétue depuis 60 ans la traditions faïencière dans son atelier de Longwy où créations et pièces uniques font rayonner cet art dans le monde entier.

 

En ayant décidé de sauver ce qui pouvait l’être du patrimoine architecturale de l’ancien domaine des Wendel à Hayange (57), la communauté d’agglomération du Val de Fensch s’attaquait à la fois à un vaste chantier lais aussi à un symbole qui n’était pas si aisé d’aborder.

 

Nous avons évoqué dans le numéro 110, l’histoire du château de Reynel. Nous allons nous pencher maintenant sur celle du village  dont l’origine du nom reste une énigme pour les spécialistes. La commune, couvrant 18,61 kilomètres carrés, est aujourd’hui faiblement peuplée. Pourtant, elle a été autrefois une petite ville qui a connu une place honorable dans l’Histoire.

 

Témoin d’une époque, il avait vu le développement de la télévision dans les foyers, la 3D et les effets spéciaux au cinéma et même la « révolution internet ». pourtant, ce ne sont pas les feux de la rampe qui illuminent sa vie, mais la tradition imagière, celle d’un artisanat à la fois modeste et tenace, rugueux et créatif.

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Nombreuses sont les images populaires illustrant la fête familiale de Noël qui la mettent en scène autour d’un arbre étincelant de mille objets, la plupart du temps un sapin ou un épicéa. Mais pourquoi cet arbre est-il devenu l’un des symboles des fêtes de la Nativité. L’histoire de cette tradition est l’objet de ce court récit.

 

Un veau se libère d’une grange pour rejoindre la pairie, mais finit dans la tanière d’un loup qui se réjouit de l’idée de le dévorer. Ce pourrait être le motif d’une courte fable, parmi tant d’autres, se déroulant dans le cadre bucolique d’une forêt vosgienne. C’est le début d’une étonnante épopée animale : l’évasion du prisonnier (Ecbasis cuiusdam captivi), composée au XIIème siècle par un moine lorrain, issu de l’abbaye Saint-Evre de Toul, alors en poste à Trèves. un manuscrit caractéristique de son temps à plusieurs titre que nous vous invitons à découvrir dans ce dossier.

 

L’évasion du prisonnier, en résumé : l’histoire du manuscrit

Les troubadours mystiques : l’environnement littéraire de l’époque

Le centon, un plagiat virtuose

Une évasion du XIIème siècle, ancêtre du Roman de Renard

Le genre du Renard et de la Panthère : un détail de traduction

A mi-chemin entre Esope et le Roman de Renard, ma fable du Lion malade

Un bestiaire médiéval : fenêtre symbolique sur le XIIème siècle

De l’exotisme dans le bestiaire

 

Derrière le signe contemporain « ENSAD » se cache une institution multicentenaire. Après de multiples évolutions, ce qu’on appelait familièrement « l’Ecole des Beaux-Arts » se fond aujourd’hui, tout en gardant son identité propre dans le concept ARTEM. Le nouveau site de la rue Blandan a permis une réorganisation des services de documentation et en particulier des fonds anciens. Celui-ci offre aux curieux une palette d’une variété extrême.

La petite « feuille de choux » de 8 pages à l’origine a désormais  » tout d’une grande ». Et le même âge que la plus jeune et dernière arrivée dans notre équipe? Il est donc temps, pour vous lecteurs, de découvrir leurs visages non masqués derrière les signatures familières, et pour nos rédacteurs de vous dévoiler leur Lorraine intime.

« Encore un effort et on va y arriver ! ». Voilà ce que l’on a envie de dire quand on découvre le projet de la maison de santé.

 

Quand on parle de « geste » en architecture, il est malheureusement souvent exploité au détriment du contexte patrimonial, urbain et paysager. Mais rassurons-nous : des exemples heureux existent !

Située à 8 kilomètres du département des Vosges, Reynel est aujourd’hui un modeste village d’environ 120 habitants. A lire ceci, on a du mal à imaginer qu’au Moyen-Âge, ce lieu était une ville entourée de remparts, chef lieu d’un archidianconé du diocèse de Toul, qui dépendait alors du comté de Champagne. De son passé, il subsiste en particulier un château. L’entrée du domaine est discrète, dans un virage à la sortie du village.

 

En 1754, Jean-François Pilâtre de Rozier, l’un des deux premiers aéronautes de l’Histoire, nait sur l’ile du Fort-Moselle à Metz. C’est également sur cette ile qu’est créée la poste aérienne en septembre 1870, dans l’enceinte de l’hôpital militaire, alors que la ville est assiégée par les Prussiens. Cet événement est également connu sous le nom de « papillon de Metz ».

 

 

Qui ne connait pas ces sentinelles de fer de nos campagnes, au pied desquelles lorsqu’elles sont encore fonctionnelles, vaches et moutons viennent s’abreuver. Elles font partie de la mémoire collective au moins pour les ruraux… Mais si le regard est plus attentif, tout un chacun peut les remarquer et les trouver belles…

Existe-t-il un article impossible à écrire ? Probablement pas, mais écrire une biographie rapide, sérieuse, précise et nuancée de Marie Marvingt est un véritable défi.

 

A mi-chemin entre Bar-le-Duc et Saint-Dizier, entre des plateaux couverts de grandes forêts ou de vastes étendues céréalières, la rivière de la Saulx dessine une belle et verte vallée sinueuse. Nous vous proposons de parcourir ensemble cette vallée, avec ses surprises, ses trésors, avec la Saulx parfois presque à sec ou brusquement abreuvée d’eau. Les eaux Lorraines coulent plutôt vers le nord. Mais la Saulx et son affluant, l’Ornain, ont été capturés par la Marne voici 120 000 ans, ce qui n’est pas tout à fait anodin pour l’histoire singulière de ce pays des marges du Barrois.

Hydrologie, géologie : une histoire naturelle singulière

Montiers-sur-Saulx, porte de la Meuse

Au fil de l’eau… : de Montiers à Stainville

Au fil de l’eau : de Stainville à Haironville

Au fil de l’eau : de Haironville à Andernay

 

Lorsque la Saulx entre en Lorraine, elle passe par Montiers et rencontre fatalement le sotré du village. A la fois lutin sautillant et esprit familier qui soigne et protège le bétail. Il vaut mieux le remercier et le laisser tranquille que de lui reprocher ses bienfaits.

Il est des souvenirs d »enfance qui ne demandent qu’à ressurgir… jusqu’à prendre forme lorsque le temps disponible s’accroit. C’est l’histoire d’un habitant de Cornimont (88), Gérard Mougin. Il gardait au fond de sa mémoire la beauté et la résonance si particulière des orgues mécaniques diffusant la musique sur les manèges qui animaient les foires de sa jeunesse dans les villages vosgiens.