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Jean No : faire avec l’acier

Natif de Rambervillers, après une formation de paysagiste à l’école de Roville-aux-chênes, Jean No a choisi d’exprimer son art en travaillant l’acier. Il a installé son atelier à Avrainville, petit village du Toulois. La Lorraine est sa terre d’élection. Il y trouve son inspiration mais aussi en Afrique ou en Inde. Il nous accueille dans son jardin où picorent une vingtaine de poules en liberté. Deux tourterelles perchées sur le toit de l’atelier assurent le fond musical. Ses outils de travail : un poste à souder, un chalumeau oxycoupeur, une meuleuse…

 

Couvrant 3 952 hectares, étagé de 390 ) 1009 mètres d’altitude, le ban de Grandfontaine jouxte trois départements lorrains par la montagne du Donon. Deux rivières, la Plaine et la Sarre blanche, ont leur source sur ce territoire essentiellement forestier. L’histoire locale mêle religions et industrie du fer.

Dans le cycle varié de l’exploitation et de l’utilisation du bois, se pose le problème du transport. La solution la plus simple et la plus efficace a longtemps été le flottage sur des cours d’eau. Les Assyriens le pratiquaient déjà au IIIème millénaire avant J.-C.

Notre propos s’attachera à l’espace lorrain plus particulièrement. On découvrira les produits transportés les destinations, le travail des hommes dans cette activité aujourd’hui disparue.

Il faudra vous y faire. Le nom de Thélod, une commune de 250 habitants, se prononce ici « Thio ». Au sud-ouest de Neuves-Maisons, ce village est protégé des vents d’ouest par le « Mont » qui est presque une butte-témoin, recouverte par un massif forestier. Près de sa lisière sud, le « Pilier », une tour géodésique de 12 mètres de haut, marque l’altitude maximum du Mont : 451 mètres.

 

Nos jardins peuvent accueillir une biodiversité importante. Malheureusement, en souhaitant rendre leurs jardins « propres », certains s’arment de pesticides, herbicides et autres produits chimiques qui les aseptisent. Des animaux d’habitude communément rencontrés sont devenus de plus en plus rares, créant des déséquilibres, amenant plus d’indésirables et incitant le jardinier à utiliser encore plus de produits.

 

Curieusement, les architectures religieuses en France des six dernières décennies ne sont guère connues du grand public. Alors que les visiteurs se pressent vers une petite chapelle ancienne perdue dans la campagne, rares sont ceux qui s’intéressent aux lieux de culte contemporains.

Au sortir de la guerre, reconstructions et constructions nouvelles

Architectes renommés et concepts novateurs

Une nouvelle mission : construire sa paroisse et son église

Une visibilité nouvelle : église et maison d’église

La nouvelle symbiose : architecture et liturgie

Les années 60 : simplicité et lumière

Un héritage à… conserver, réhabiliter, détruire ?

 

 

L’art d’habiller les murs des pièces d’habitation suit aussi ses propres modes. Au Moyen-Age et à la Renaissance, ils disparaissaient sous d’immenses tapisseries, lesquelles sont remplacées par des boiseries, puis des toiles marouflées, des soieries et enfin, dès la fin du XVIIIème siècle par des papiers peints panoramiques. Découvrons ce patrimoine bien rare, dont il ne subsiste que deux d’origine en Lorraine.

Marcel Spisser est inspecteur pédagogique régional d’histoire honoraire. Il est l’auteur de nombreux manuels scolaires, dont un franc-allemand et préside, depuis 2003, l’association des Amis du mémorial d’Alsace-Moselle (AMAM) créée en 2000. Sa mission officielle est de proposer des événements en lien avec l’histoire de l’Alsace–Moselle, tout en faisant la promotion du mémorial ; sa mission « officieuse » est d’écouter les affirmations péremptoires avec bienveillance. Son ambition : toucher son prochain avec humour. Son sacerdoce : faire réfléchir sur les fausses certitudes et relever avec délicatesse ceux qui, terrassés par l’histoire, sont à terre… Il est alsacien et bien trop occupé par ailleurs.

Restaurer une église, c’est bien, tenir compte de son environnement paysager, c’est mieux.

Rapiécée, dégradée, puis achevée par une tempête, la toiture de l’église de Marat-la-Grande n’avait plus fière allure avec ses bâches de protection.

 

Jean-Marie Cherruault vit et travaille à Epinal. La galerie du Bailly de la ville lui consacre cet été une exposition dont on peut regretter la courte durée – du 5 au 10 juillet.

Dommartin-le-Franc est un village haut-marnais situé à 23 kilomètres au sud de Saint-Dizier. Le ban, dont l’altitude varie de 166 à 279 mètres, s’étend sur une superficie de 10,03 kilomètres carrés, dont 1,99 en bois. Il est arrosé par la Blaise, affluent de la Marne. Au milieu du XIXème siècle, le lieu est dit placé sur la route royale de Nancy à Orléans.

Situé non loin de la frontière belge, le village nord-meusien d’Avioth peut s’enorgueillir de posséder un ensemble architectural remarquable : l’église dédiée à Notre-Dame et le petit édicule qui s’élève au sud, « la Recevrese ».

Le lecteur un temps soit peu critique pourrait, avant même de lire cet article, se poser ces questions évidentes : pourquoi s’intéresser aux cimetières mémonites et surtout qui sont ces mémonites ?

Hormis les spécialistes de l’histoire des religions et en particulier du protestantisme, peu d’entre nous ont en effet entendu parler de ce mouvement religieux : il tient tout simplement à la rareté de ce type de cimetières. C’est dans l’Est qu’on les retrouve, principalement en Alsace, en Franche-Comté et en Lorraine. Ils sont les témoins discrets d’un mouvement religieux méconnu.

Les araignées inspirent généralement ka peur ou le dégoût chez un grand nombre de personnes. Cependant, ces réactions sont souvent dues à un manque de connaissance sur celles-ci. Si on y regarde de plus près, elles ont pourtant des modes de vie intéressants et peuvent même vous inspirer de l’admiration. De plus, leur utilité dans les maisons est non négligeable.

En 335, le pape Jules Ier fixe au 25 décembre la naissance de Jésus, fête mobile jusque là. Remplaçant les fêtes romaines du Sol Invictus du solstice d’hiver, elle ancrait une nouvelle tradition chrétienne, celle du temps de Noël, une célébration majeure du calendrier liturgique. Celle-ci donne alors naissance au thème iconographique de la Nativité, déjà sculptée sur les sarcophages paléo-chrétiens des catacombes romaines. La cripia, la mangeoire en latin, le bœuf, l’âne et les rois mages figurent aussi dès cette époque aux côtés de la Vierge et l’enfant.

 

La Nativité, une iconographie codifiée

Exceptionnels tympans romans : hiératisme et solennité

Statuaire gothique : la recherche du naturalisme

Les fastes de la Renaissance : des compositions de plus en plus théâtralisées

Entre baroque et classicisme : œuvre morale et plaisir esthétique

La crèche, pratique cultuelle et tradition culturelle

Crèches lorraines : un art populaire

 

 

La guerre de Trente Ans a fait venir de nouveaux noms de famille en Lorraine.  Ainsi, La Bresse a reçu ces frères suédois, à l’origine des Vaxelaire. Bussang de son côté, eut un cosaque, un géant gourmand que nous a fait découvrir Jean Saltel dans ses légendes du trait-de-feu.

Après plus de 250 ans, Voltaire revient de manière imagée à Lunéville pour une nouvelle exposition temporaire, couvrant la quasi totalité du rez-de-chaussée de l’Espace muséal de l’hôtel abbatial de Lunéville. Le grand philosophe des Lumières a séjourné 3 fois dans la cité ducale ; en 1735, en 1748 et en 1749. La première fois, pour fuir le courroux du roi à cause de ses écrits jugés subversifs comme La Pucelle d’Orléans (1735). Les fois suivantes, auprès de sa maîtresse, la brillante femme de sciences, Emilie Du Châtelet.