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Les 800 ans de la cathédrale de Metz: rencontre avec Philippe Hiegel

Philippe Hiegel est directeur des pèlerinages à l’évêché de Metz et secrétaire général de l’œuvre de Saint-Etienne de Metz, une association forte de 600 membres, qui œuvre à la connaissance et à l’embellissement de la cathédrale. Elle a, entre autres, permis la restauration du portail principal inauguré en 1903 et celle de l’orgue en nid d’hirondelle en 1981. Aujourd’hui, pour le 800ème anniversaire de la cathédrale, l’association s’attelle à la réalisation d’un parcours pédagogique et muséographique du trésor et de la crypte, digne des 700 000 touristes qui visitent chaque année la cathédrale messine.

Si des décennies de travaux méritent largement un tableau d’honneur cette année, c’est une pique qu’il convient de donner. En effet, dès qu’on arrive face au château de Commercy, l’harmonie et la majesté de cet ensemble classique sont entâché par la présence d’une création végétale.

Classé Monument Historique en 1926 mais très endommagé par la Seconde guerre mondiale, le château de Commercy racheté par la municipalité à l’État en 1957 fait l’objet d’une restauration remarquable.

Lamadelaine est un village proche des trois frontières : Luxembourg, Belgique et France. Il n’est d’ailleurs distant de notre pays que d’un kilomètre. Aujourd’hui le lieu est intégré dans la commune de Pétange, comme son voisin Rodange. Cela explique la présence des armes du Barrois dans le blason de Pétange. Dans le langue luxembourgeoise, on ne dit pas Lamadelaine, mais Rolleng.

Berger, l’un des plus ancien métier du monde est aussi un métier moderne qui répond à l’ensemble des attentes sociétales actuelles : respect de l’environnement, produit de qualité et création d’emplois dans les territoires. Paul, Pierre et Sébastien, trois bergers l’exercent, chacun à sa façon.

Le centenaire du début de la Reconstruction est l’occasion de mettre à l’honneur l’œuvre de l’artiste d’origine italienne Duillo Donzelli (1882 – 1966) qui a décoré une quarantaine d’églises de peintures murales, a sculpté huit monuments aux morts, a réalisé le mobilier liturgique d’une quinzaine d’édifices religieux et a conçu de nombreux monuments funéraires. Il est intervenu essentiellement le long de l’ancienne ligne de front de la Grande Guerre (côtes de Meuse, plaine de la Woëvre, Argonne). Artiste atypique au style indéfinissable, mêlant influences et sources diverses, il impressionne par l’abondance et la vivacité de son œuvre.

Le Fossard est appelé « montagne druidique » par qui aime fréquenter les mystères pittoresques de la nature vosgienne. De l’autre côté de Remiremont, le Parmont est souvent considéré comme un simple bon coin à champignon… Mais quiconque fréquente ses sentiers ignore peut-être qu’il foule le domaine des géants endormis.

 

Fin 2021, l’usine des chaussures BATA du site d’Hellocourt à Moussey, à la frontière sud de la Moselle, fermait ses portes. 526 ouvriers étaient licenciés, partagés entre résignation, colère et désarroi.

Le fondateur de la manufacture, Thomas Bata, était mort depuis longtemps. il a ses détracteurs et ses hagiographes entre lesquels la Gazette ne prend pas parti. Il s’agit ici de revenir sur une formidable aventure industrielle dans le contexte du paternalisme par un homme pour lequel le bonheur universel ne pouvait s’atteindre autrement que par une ville et une vie d’homme entièrement tournées vers la production de ses chaussures.

L’histoire du site : à Moussey, Thomas Bata est descendu du ciel

Thomas Bata, un homme terriblement ordinaire qui ne se résignait jamais

L’usine d’Hellocourt : 70 ans, d’une aventure industrielle et humaine hors pair

De la pantoufle à la chausseure : un trust européen

Une intense activité architecturale : une remarquable cité, exemple de l’utopie paternaliste

Une bataville pour Batamen

Une église, oui, mais…

Le sport à Bata : une des valeurs de l’entreprise

 

« … j’aurai un médecin dans ma mission. Vous pourriez l’être : faire de en Amérique les affaires de la faculté de Nancy. Je vous demande de penser à la chose? A Paris, de nombreux candidats se pressent mais je n’en prendrai aucun avant votre décision. » L’auteur de ce courrier, en date du 13 juin 1921, n’est autre que le Maréchal Foch.

Installé ) Buxières-sous-les-côtes (55) dans le Parc naturel régional de Lorraine, Olivier Chazot donn eà son atelier une mission de « bonification du patrimoine et de démocratisation du vitrail ». Depuis 25 ans, ce lyonnais s’inscrit dans la riche lignée des Maréchal, Janin, Gruber ou Benoit en mettant sa passion et son métier au service de ptès de 500 chantiers de restauration et de création, en Lorraine comme en France et à l’étranger.

En juin dernier s’est éteinte Blanche Catherine Wieser-Wendling. Dès ses études à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Nancy, elle consacrait sa thèse à un sujet lorrain : « l’imprimerie de Jarville, les papiers peints de Nancy 1901-1920 ». Cette passion pour le patrimoine et sa région trouva à s’épanouir avec la création de la Gazette Lorraine. Numéro après numéro, pendant 25 ans, elle illustra et coordonna la mise en page tout en rédigeant de nombreux articles. Elle nous laisse de nombreux dessins, sur tous les sujets qui l’inspiraient et la passionnaient, nous offrant ainsi la chance de partager encore longtemps son univers.

Quand on parle d’erreurs, cette maison ç Mars-la-Tour, les illustre parfaitement. Si au moins elle était un cas unique, mais malheureusement ce type de rénovation « sauvage » est monnaie courante.

Restaurée il y a quelques années, cette maison paysanne traditionnelle ) Forcelles-Saint-Gorgon, (54)  ne cesse d’être admirée. Il faut dire qu’on touche à l’idéal : enduit à la chaux de ton pierre, portes e, bois aux couleurs judicieuses, fenêtres à six carreaux moulurés à l’extérieur, et même végétalisation en pied de façade.

 

Un oratoire du nom d’Hilariacum fut créé au VIème siècle dans un site où se situe Saint-Avold aujourd’hui. La règle de Saint-Benoît y est plus tard introduite et l’oratoire devient abbaye de Saint-Nabor du nom d’un officier romain, martyrisé sous Dioclécien. Ses reliques y sont transférées en 765. La localité qui se développe autour du monastère prend naturellement le nom de Saint-Nabor, évoluant peu à peu en Saint-Avold, au gré des dialectes locaux et des enregistrements de l’administration française. Les habitants actuels restent les Naboriens et Naboriennes. La ville est un centre commercial actif au XVIème siècle et s’industrialise dès la première moitié du XIXème siècle (fonderie, fabrique de flanel, brasserie, faïencerie, tannerie…). Le charbon va assoir la prospérité de la ville à partir de 1862.

 

Située à trois kilomètres du département des Vosges, à l’écart des axes routiers importants, le village de Nijon est aujourd’hui Champenois. Il est environné de molles éminences couronnées de forêt. Le ban s’étend sur 771 hectares et son altitude varie de 318 à 483 mètres. Il est arrisé par le Mouzon, affluent de la Meuse.

Cet été, le jour du 15 août, j’ai enfin concrétisé un souhait qui me tenait à cœur depuis plusieurs années : je suis allé découvrir la route des chalots. Avec mon épouse, et mon frère, nous sommes allés jusqu’à Plomblière-les-Bains en voiture. Arrivés sur le parking de l’élégante promenade des Dames,  l’entrée de la ville, nous avons déchargé nos vélos afin de parcourir la bonne centaine de kilomètres de cet itinéraire vraiment intéressant.

C’est en septembre 1982 qu’un antiquaire de Charmes, Maurice Lacour, crée à Xaronval, petit village vosgien situé entre Charmes et Mirecourt, la première Foire vosgienne des brocanteurs,, manifestation devenue annuelle, qui rassemble antiquaires et brocanteurs lorrains, ainsi que les amateurs de voitures anciennes, chaque dernier week-end de septembre.

 

La nature est un doux refuge, pour les âmes tourmentées. Son silence gazouille dans une ambiance apaisante où tout semble avoir sa place dans la quiétude et l’harmonie. La forêt de ce mont était ce doux refuge, sauvage et simple, ambiancé par la source, qu’un jeune homme fréquentait dès qu’il le pouvait.

La vallée du Madon mérite tout notre intérêt. C’est une belle et discrète vallée à découvrir, à ka nature parsemée de sites historiques et remarquables, au milieu du Saintois (Xaintois dans les Vosges) qui, pendant le haut Moyen ¨Âge, désigné le vaste pagus suentensis, le « pays des moissons », qui s’entendait de Fontenoy-le-Château à Pont-Saint-Vincent.

 

La Vôge, le pays des sources de la Saône et du Madon

Les sources du Madon, un vallon sacré

Le Madon, la force de l’eau

Les trois vallons : entre grès et calcaire

Mirecourt, des atouts culturels

Le Madon à Xirocourt, une belle escapade

Haroué, la merveille du bord de l’eau

Pulligny, un village à découvrir

Les marques de l’histoire et de l’industrie

Tout au long du Madon, une faune et une flore variées

 

Le nouvel espace muséal de l’hôtel abbatial de Lunéville, dédié aux arts du XVIIIème siècle, vient d’ouvrir ses portes; Lunéville peut s’enorgueillir de ce musée de 1000 m2, entièrement restauré, inscrit à l’inventaire supplémentaire des bâtiments historiques, et portant le label Monument historique, au cœur d’une ville classée Ville d’art et d’histoire depuis le 18 avril 2019.