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Le Klupéa, poisson de légende

Qu’est-ce qui relie la Méditerranée à la Lorraine, tout en jouant au pharmacien ? Voici une légende rapportée par Robert Pomel, qui prend sa source là où naît la Saône, à Vioménil, dans le département des Vosges. Un poisson mythique qui fut représenté sur les ppièces de monnaie gauloises frappées dans l’antique Soulosse (Solima).

Il arrive à certains lecteurs de la Gazette, les plus jeunes, de se tromper. Ils pensent que leurs parents ont forcément connu le jour zéro de la création parce qu’ils vivaient avant l’informatique et le téléphone portable. Quelle triste période certainement ! Quel chaos assurément ! Pourtant, rien de plus simple de leur prouver le contraire : il suffit de se rendre à Blainville-Damelevières.

L’art animalier n’est devenu un genre autonome qu’au XVIIème siècle et il fallut attendre 1912 pour que s’ouvre le premier salon à lui être consacré. Pourtant la première figure peinte par le premier homme sur la paroi d’une grotte fut un animal. L’Art naît ainsi, de l’observation et de la transcription d’une bête pas encore domestiquée mais chassée, réelle et magnifiée.

 

Les animaux fabuleux du bestiaire médiéval

Belles et bêtes

Jean-Jacques Grandville

Bêtes de verre

Animaux en céramiques

Bestiaires d’artistes : l’animal tissé de Jean Lurçat / L’animal gravé de Jean-Pierre Lécuyer / Le lion bleu vert d’Etienne Cournault

Bêtes des villes et des jardins : Les vaches bleues de Patrick Hervelin / Le toureau rouge de Gé Pellini / Le cheval métal de Jean No / Les bestioles, c’est nous de Emmanuel et Francis Perrin  / un sculpteur qui a de l’allure avec Christophe Fratin / Le monument aux ânes de Denis Mellinger /

 

On ne se promène que trop rarement dans le pays du Saulnois. Tout au plus le traverse-t-on pour aller à Metz ou à Nancy. Les paysages sont pourtant superbement lorrains. La terre est d’une belle couleur rougeâtre, synonyme de terre à céréales fertiles. Pour le relief, on ne sait pas très bien dire si les bosses sont des collines ou si les creux sont des vallons. Ici, tout est dans le détail et la nuance subtile qui sont les ingrédients de joies esthétiques.

La programmation 2016/2017 est l’occasion pour l’ALMC (Association Lorraine de Musique de Chambre) de présenter sa soixante-dixième saison musicale? Créée en 1947, l’ALMC a succédé à un précédent groupement, le « Cercle artistique de l’Est », qui évolua de 1920 ç 1939 en organisant plus de 200 concerts. Pour l’anecdote, si vous consultez l’affiche de la saison 1939, vous y verrez que le pianiste, assurant la première partie de la saison, n’est autre que Francis Poulenc.

 

Les majorettes nous viennent tout droit des Etats-Unis. La légende dit que c’est à l’occasion de leurs activités coloniales, guerrières ou simplement exploratoires, que les soldats et les marins américains auraient importés de Siam, des îles Samoa ou peut-être même d’Arabie, une pratique qui consistait à faire tourbillonner en l’air une lourde canne, un sabre ou encore un fusil, à l’occasion des diverses cérémonies religieuses.

La ligne « super-navette » est l’axe structurant du Grand Longwy. Elle dessert au quart d’heure les principaux sites de l’agglomération. L(histoire de Longwy est liée à la faïencerie depuis la fin du XVIIIème siècle et aussi à la sidérurgie, aux riches heures comme aux vicissitudes de l’abandon de l’activité. Mais il y eut un avant et un après. Un très long avant, puisque la création de Longwy semble précéder la conquête romaine. Il y eut aussi un après sidérurgie difficile, obligeant les décideurs du bassin de Longwy à imaginer dès les années 80, des projets alternatifs pour sauver l’économie.

 

Si une grande partie des villages, ayant jadis eu des liens avec l’espace lorrain, est depuis peu à nouveau lié à celui-ci dans le cadre de la région Grand-Est, le modeste village de Girefontaine en demeure étranger. Situé en Haute-Saône, il n’est guère distant du département des Vosges que de cinq kilomètres et se trouve au sud de Fontenoy-le-Château.

Lorsqu’on se promène dans les bois de la forêt lorraine, le long de la ligne de front, on découvre, au hasard des chemins, des constructions en béton, des abris ou des souterrains. De leur utilisation, le promeneur ne sait pas grand chose : de simples blochaus comme ceux construits de la mer du Nord jusqu’à la frontière suisse… Mais lorsqu’on découvre dans les forêts d’Hampont ou de Spincourt des trous bétonnés remplis d’eau de pluie, traces enigmatiques de la Grande Guerre, peut-on deviner qu’aux mêmes endroits, il y a 100 ans, des canons de longue portée tiraient des obus de 750 kg sur des villes de Lorraine.

Le château du Forneau a été bâti en 1861 comme logement patronal de la fonderie de Dammarie-sur-Saulx.

Lieu central de la vie sociale qui existait dans les villes de cure dès la Belle Epoque, la galerie thermal est souvent le fruit de l’audace architecturale de sa période de construction. celle de Vittel en est un précieux témoin.

Le Peuplier noir est surtout connu pour ses alignements monotones le long des routes, des rivières et pour sa croissance rapide. Son histoire particulière, entourée de légendes, mérite néanmoins qu’on s’y attarde et apprenne à les connaitre. Nous vous invitons à découvrir les origines de cet arbre, ses usages et son rôle écologique important. Cette espèce, de plus en plus menacée, nécessite d’être valorisée et sauvegardée.

 

Sans même avoir été consultées au préalable, les anciennes provinces d’Alsace, de Lorraine et de Champagne se sont retrouvées récemment au sein d’une super-région baptisée « Grand Est ». Font donc désormais partie de cette même entité géographique des territoires très typés, les uns rhénans et de tradition alémaniques à l’est, les autres, à l’ouest, de tradition latine et rattachés au Bassin parisien. Cette nouvelle région administrative a, en outre, la particularité d’abriter deux types d’habitat traditionnel à pans de bois, à la fois proches et cependant forts différents : en Alsace et en Champagne humide.

En Lorraine aussi

L’enfance n’a pas toujours été un âge béni. Ce dossier revient sur une période charnière qui fut tout autant celle du « travail mauvais qui prend l’âge tendre en se serre » que celle de l’enfant « que le cercle de famille applaudit à grands cris ». Ces deux vers d’Hugo résument le siècle qui les exploita et les protégea comme jamais auparavant.

 

Jeux et jouets des XIXème et XXème siècles

De Saint-Nicolas au Père Noël

La Lorraine, une terre d’éducation

L’enfance, victime de guerre

jouer pendant la Première Guerre Mondiale

 

très discrètement, une pharmacie nancéienne a soufflé, cette année, les bougies de ses 100 printemps. Nous sommes le 3 janvier 1916 et le conflit mondial frappe aux portes de Nancy : le premier bombardement allemand a longue portée sur la ville a eu lieu 2 jours plus tôt. Rue des Dominicains, les frères Monal, pharmaciens de leur métier, transfèrent officiellement leur officine du 6 au 38-40, rue des Dominicains, où elle se situe encore de nos jours.

une passion pour l’Histoire, la façon de s’y intéresser, de la faire revivre et de faire partager cette passion, telle pourrait être la description de l’homme avec qui l’on va partager quelques instants en ouvrant notre revue.

En Haute-Marne, quelques kilomètres après avoir quitté les Vosges en venant de Neufchâteau, apparaît Bourmont, dominant la plaine où coule la Meuse. Riche d’un passé et d’un bâti intéressant, le lieux mérite que le curieux y passe quelques heures.

 

Depuis août 2014, la France, soudainement obsédée par son histoire militaire, célèbre la Grande Guerre. Pourtant, il est un autre conflit qui a précédé la guerre de 14 et même, qui en est la cause directe : c’est la guerre de 1870. Or ce conflit est à l’origine des commémorations telles que nous les connaissons aujourd’hui (monuments aux morts, cimetières militaires, cérémonies officielles) et qui voit son apogée au lendemain de la Grande Guerre avec la construction d’environ 30 000 monuments aux morts dans toutes les villes et les villages de France.