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La fête de la Saint-Nicolas : petit tour d’Europe des festivités

En France, la Saint-Nicolas reste la grande fête lorraine, alors qu’elle ne fait que survivre dans le Nord-Pas-de-Calais et ,e concerne plus que quelques villages d’Alsace. Elle reste en revanche encore bien vivante

A fribourg, les enfants organisent eux-mêmes leur fête…

Sinterklaas plus populaire que le Père-Noël aux Pays-Bas…

Saint-Nicolas, les étudiants et le Mannekenpis…

Traditions bien vivantes en Autiche…

Malte…

En 1098, le chevalier Aubert de Varangéville rapporte de Bari, une phalange, le « dextre bénissante » de saint-Nicolas, qu’il dépose dans une chapelle du village de Port; sur la Meurthe. Les miracles ne tardent pas à se produire.

Pourquoi donc les Lorrains ont-ils une église à Roma ? Pourquoi « notre » saint-Nicolas est-il loué avec autant de fastes dans la Cité Eternelle ?

En plus des églises et des chapelles, des villes, des quartiers, des places, des corporations, des hôpitaux se sont placés dés l’époque médiévale sous son patronage.

Après le schisme de 1054 qui voit naître l’Eglise romaine et l’Eglise de Constantinople, les chrétiens d’Orient…

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Bari, dans les Pouilles, était au IXe siècle la capitale d’un territoire autonome de l’empire byzantin. On y vénérait Saint-Nicolas…

La Manne qui coule de son tombeau à Myre au lendemain même de la mort de l’évêque Saint-Nicolas, attire, dès le IVe siècje, des fidèles de tout l’empire byzantin.

Dès la fin de la Première Guerre mondiale, malgré les blessures, le traumatisme et la grippe espagnole, une nouvelle époque naît, tournée vers la modernité et l’euphorie.

Construit au XVIIIe siècle, l’ancien hôtel de ville de Boulay étai un bel édifice de style classique. En pierre de taille et parfaitement symétrique, il était même coiffé d’un campanile et marquait de son élégante silhouette le centre de la ville.

« sous la chape de haine et de nuit tombée sur la France dans les années d’occupation nazi », Simone Weil, Charly et Montoy-Flanville sont deux villages agricoles blottis dans la zone francophone de la Moselle, à une dizaine de kilomètres de Metz. Leur destin est inextricablement lié à celui d’une localité située à plus de 730 km, en terre limousine : Oradour-sur-Glane.

Il est au sud de la Lorraine, dans la Vôge traversée par le Madon, un village à la curieuse mairie : Mattaincourt. Pourquoi curieuse ? Il suffit d’en observer sa façade : une entrée, un drapeau tricolore, voilà qui est banal… au dessus de la porte une niche? Dans la niche, une statue de femme surmontée de la devise « nonstra te esse matrem ». Autrement dit, « montre-toi Notre Mère ». Mais quelle mère ? la République ? Et bien non, la Vierge Marie.

Nous sommes à Boulay. Le témoin est âgé. Il parle à voix basse, monocorde. on discerne une intense émotion, voire une pointe d’effroi. « Ils arrivaient à la gare… Il en arrivait énormément. des squelettes mal habillés, pieds nus en hiver. Il y allait à pied, là-bas, au Ban-Saint-Jean. C’est terrible ! ». L’occupant avait fini par accepter que le spectacle était insupportable pour les témoins que nous étions. Qu’à cela ne tienne ; les autorités allemandes firent débarquer les prisonniers de nuit. Ils sont morts par milliers de toutes les misères.

A quelques encablures d’Epinal et de Châtel-sur-Moselle, la silhouette d’un ancien château s’esquisse au regard attentif.

Au milieu des étagères et des armoires métalliques de la réserve de la bibliothèque de Verdun, se trouve un meuble qui contraste singulièrement avec l’austérité du reste de la pièce…

Un meuble d’ébéniste et deux parties, monumental, entièrement plaqué en bois de noyer, probablement de la deuxième moitié du XIXe siècle? Il contient un ensemble de plus de 260 ouvrages anciens relatifs aux sciences naturelles, le « fond Depuiset », du nom du naturaliste et bibliophile Alphonse Depuiset, dont la collection de livres et documents fut légué (avec le meuble le contenant) à la bibliothèque municipale dans les années 1920. Un véritable trésor…

En 1871, après la défaite consécutive au conflit franco-prussien et l’annexion de territoires du Reich, la France se trouve dépossédée d’une partie de son potentiel minier et sidérurgique. le fer est un élément vital et la recherche minière est encouragée. C’est ainsi que se développent les bassins de Longwy-Briey et Nancy.

les amoureux du patrimoine lorrain connaissent Vézelise, l’église classée Saint-Côme et Saint-Damien et ses magnifiques vitraux , ainsi que les halles, témoins rares de l’époque de la Renaissance en Lorraine. D’autres édifices protégés au titre des monuments historiques témoignent de la prospérité passée de la petite ville et du particularisme tenace du conté de Vaudémont dans le duché de Lorraine.

Le musée de la Princerie de Verdun (55) s’enorgueillit, à juste titre, de posséder une pièce exceptionnelle : il s’agit d’un peigne lithurgique. Certes, ce ,’est pas le seul peigne de ce type à être conservé en Lorraine, on en trouve d’autres dans des trésors d’abbayes ou de cathédrales, cachés dans des coffres uniquement visibles par quelques privilégiés. A notre connaissance, le musée de Verdun est le seul de notre région où l’on peut admirer un peigne datant de l’époque romane.