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La destruction des synagogues de Moselle

En Lorraine, la Moselle a la particularité de connaître une présence juive ancienne sur l’ensemble de son territoire. Si cela peut signifier « patrimoine important », cet héritage a aussi été mis à mal par une autre singularité : avoir été annexée au IIIe Reich de 1940 à 1944.

La maison de Robert Schuman est aujourd’hui un musée dont la visite devrait être un devoir pour tout abonné de La Gazette Lorraine qui ne l’a pas visitée. Pour le lecteur qui la connaît et qui y est allé une fois ou très souvent, il faut retourner dans ce charmant village qu’est Scy-Chazelles. Quand on a oublié qui était Robert Schuman, c’est l’occasion de s’intéresser à cet homme politique étonnant. Quand on connaît bien Robert Schuman, c’est une occasion de réfléchir et pas seulement à l’action publique de cet homme au destin singulier.

La Lorraine est une très ancienne terre chrétienne. La création de l’évêché de Metz date au moins du IIIème siècle, celle de Verdun et de Toul du IVème siècle. Terre spirituelle, qui a connu des heures de gloire temporelle, elle a constitué au fil des siècles un patrimoine exceptionnel en qualité et en quantité.

En 1675, à la suite d’une visite d’inspection des fortifications de la ville de Metz, Vauban écrivait à Louis XIV : « Les places fortes du royaume défendent les provinces, Metz défend l’Etat ! ». Deux cents ans plus tard, la ville tombait entre les mains des Prussiens après un siège de deux mois ; c’était le 28 octobre 1870. Les confins de l’Est n’étaient plus protégées…

 

De Montmédy à Belfort, un rideau défensif

La géographie, auxiliaire indispensable des militaires

Un système fortifié, en perpétuelle adaptation

1914, les fortifications à l’épreuve de l’invasion

Après Verdun, les leçons de la Grande Guerre

 

Au début de l’année 2018 décédait le professeur Jean Lanher, qui mit toute sa carrière universitaire de linguiste au service de la Lorraine et de ses parlers, de sa littérature et de la magnifique basilique gothique Notre-Dame d’Avioth de sa Meuse natale. Aussi est-ce tout naturellement qu’il a entrepris de faire paraître une édition commentée du journal que l’abbée Delhôtel, curé du lieu, écrivit en 1668 pour retracer l’histoire de la basilique.

 

Situé non loin de la frontière belge, le village nord-meusien d’Avioth peut s’enorgueillir de posséder un ensemble architectural remarquable : l’église dédiée à Notre-Dame et le petit édicule qui s’élève au sud, « la Recevrese ».

Le lecteur un temps soit peu critique pourrait, avant même de lire cet article, se poser ces questions évidentes : pourquoi s’intéresser aux cimetières mémonites et surtout qui sont ces mémonites ?

Hormis les spécialistes de l’histoire des religions et en particulier du protestantisme, peu d’entre nous ont en effet entendu parler de ce mouvement religieux : il tient tout simplement à la rareté de ce type de cimetières. C’est dans l’Est qu’on les retrouve, principalement en Alsace, en Franche-Comté et en Lorraine. Ils sont les témoins discrets d’un mouvement religieux méconnu.

En 335, le pape Jules Ier fixe au 25 décembre la naissance de Jésus, fête mobile jusque là. Remplaçant les fêtes romaines du Sol Invictus du solstice d’hiver, elle ancrait une nouvelle tradition chrétienne, celle du temps de Noël, une célébration majeure du calendrier liturgique. Celle-ci donne alors naissance au thème iconographique de la Nativité, déjà sculptée sur les sarcophages paléo-chrétiens des catacombes romaines. La cripia, la mangeoire en latin, le bœuf, l’âne et les rois mages figurent aussi dès cette époque aux côtés de la Vierge et l’enfant.

 

La Nativité, une iconographie codifiée

Exceptionnels tympans romans : hiératisme et solennité

Statuaire gothique : la recherche du naturalisme

Les fastes de la Renaissance : des compositions de plus en plus théâtralisées

Entre baroque et classicisme : œuvre morale et plaisir esthétique

La crèche, pratique cultuelle et tradition culturelle

Crèches lorraines : un art populaire

 

 

Après plus de 250 ans, Voltaire revient de manière imagée à Lunéville pour une nouvelle exposition temporaire, couvrant la quasi totalité du rez-de-chaussée de l’Espace muséal de l’hôtel abbatial de Lunéville. Le grand philosophe des Lumières a séjourné 3 fois dans la cité ducale ; en 1735, en 1748 et en 1749. La première fois, pour fuir le courroux du roi à cause de ses écrits jugés subversifs comme La Pucelle d’Orléans (1735). Les fois suivantes, auprès de sa maîtresse, la brillante femme de sciences, Emilie Du Châtelet.

Le nouvel espace muséal de l’hôtel abbatial de Lunéville, dédié aux arts du XVIIIème siècle, vient d’ouvrir ses portes; Lunéville peut s’enorgueillir de ce musée de 1000 m2, entièrement restauré, inscrit à l’inventaire supplémentaire des bâtiments historiques, et portant le label Monument historique, au cœur d’une ville classée Ville d’art et d’histoire depuis le 18 avril 2019.

La cité des braves. C’est ainsi que Napoléon Bonaparte a surnommé Phalsbourg en souvenir des nombreux militaires de haut rang nés ici. Ville attachante à l’histoire riche, l’épisode qui nous intéresse aujourd’hui remonte au 15 janvier 1813 et s’est déroulé dans le bâtiment historique qui abrite aujourd’hui la mairie.

Quatre silhouettes humaines en fonte disposées aux extrémités  d’une croix formant les quatre points cardinaux, tandis qu’un calice orne le centre de celle-ci…

Tel apparait cet ensemble de monuments élevé à Haudainville par le sculpteur parisien Xavier Dambrine  en 2002…

 

La paix à la gloire du  roi de France : Stanislas, prince et philosophe de la paix

Le 11 novembre 1918 : l’armistice n’est pas la paix…

La « der des der » : la longue marche vers le pacifisme

Je n’appartiens qu’à l’Europe : Yvan Goll, poète et pacifiste

Faire l’Europe pour faire la paix : Robert Schuman

Centre mondial de la paix des libertés et des droits de l’homme : Verdun, terre de guerre et capitale de la paix

La paix universelle source d’inspiration : l’arbre de la vie ou la Paix de Marc Chagall / Amilcar Zanoni : Paix au dessus des tombes / Bitche : un jardin pour la Paix / Colline de Sion ; Monument de la Paix / Franco Tigli : l’Atome de la Paix : Chapelle de la Paix de Merschweiller

 

Lorsqu’on se promène dans les bois de la forêt lorraine, le long de la ligne de front, on découvre, au hasard des chemins, des constructions en béton, des abris ou des souterrains. De leur utilisation, le promeneur ne sait pas grand chose : de simples blochaus comme ceux construits de la mer du Nord jusqu’à la frontière suisse… Mais lorsqu’on découvre dans les forêts d’Hampont ou de Spincourt des trous bétonnés remplis d’eau de pluie, traces enigmatiques de la Grande Guerre, peut-on deviner qu’aux mêmes endroits, il y a 100 ans, des canons de longue portée tiraient des obus de 750 kg sur des villes de Lorraine.

Située dans la vallée de la Moselle au nord du département des Vosges, la Forteresse de Châtel-sur-Moselle est, par sa taille, l’un des ensemble fortifiés médiévaux les plus important du Grand Est de la France. Son histoire a sans discontinuité été liée à cette de la Lorraine et de ses voisins.

Histoire de la forteresse  de Châteal-sur-Moselle

A la découverte des vestiges

L’association du Vieux-Châtel et son action culturelle