Jacques Hallez, le temps de la contemplation
Article présent dans la : Gazette n°124
« Peut-être distingura-t-on à la fin de ce siècle deux classes d’hommes, les uns formés par la télévision, les autres par la lecture ». Tel était le présage d’Ernst Jünger dans son journal, il il a quelques décennies (Soixante-dix s’efface, tome II, 1971-1980). Admirateur de Jünger qu’il alla même rencontrer, Jacques Hallez était de ces hommes nourris dès leur plus jeune âge par les grands auteurs.
Les paysages lorrains qu’il a représentés toute sa vie résonnèrent sans doute en lui comme les mots de Jean Giono et de Jules Renard, ces chantres de la nature dont il fut un avide lecteur. Tel un fil rouge dans toute la production artistique de Jacques Hallez, on retrouve du premier ces descriptions attentives de paysages familiers, et du second, l’observation fidèle et parfois facétieuse des animaux.
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